Laugenstange (Bretzel) aux graines de courges

Il est coutume chez nous d’aller en Allemagne en fin d’année… Accouchement imminent oblige, c’est l’Allemagne qui viendra à moi cette fois-ci, à défaut du contraire.
Après la recette du Mohnstollen de la semaine dernière, voici un autre classique Outre-Rhin : les Laugenstange aux graines de courges (prononcer « lahogeune-cht-anne-gueu », ou « Mauricette » pour l’équivalent français/alsacien). Pour faire simple, il s’agit de pâte à bretzel en forme de petites baguettes, et recouverte des graine susnommées.

Ingrédients pour 4 Laugenstangen :
Pour la pâte :
250g de farine
15 cL de lait
15g de beurre mou
1 sachet de levure déshydratée instantanée
1 cuillère à café de sel
Une poignée de graine de courges

Pour l’eau de cuisson :
1,5L d’eau
40g de bicarbonate de sodium
2 cuillères à café de sel

Repos :
1h30
Cuisson :
15-20mn

1. Préparez la pâte :
– Versez la farine dans le bol du robot. Creusez un puit, ajoutez-y la levure puis le lait. Commencez à pétrir. Ajoutez le sel.
– Ajoutez le beurre ramolli et continuez de pétrir jusqu’à ce que la pâte forme une boule lisse et homogène qui se décolle des parois du bol.
– Recouvrez la pâte d’un torchon propre et laissez-la gonfler 1h30 à température ambiante, jusqu’à ce que la pâte double de volume.

2. Faites chauffer l’eau avec le sel et le bicarbonate. Préchauffez votre four à 180°C en chaleur tournante.

3. Pendant ce temps, façonnez les Laugenstangen :
– Divisez la pâte en 4 pâtons.
– Aplatissez chaque pâton légèrement avec la paume de votre main pour former un petit rectangle, repliez un tiers de la pâte vers son centre et l’autre tiers par dessus, à la manière d’un porte-feuille.
– Tapotez la « jonction » des deux extrémités avec la paume de votre main pour souder les petits pains, puis roulez-les légèrement sur eux-mêmes.
Vous obtenez des petites baguettes ressemblant à des quenelles.

4. Plongez ces baguettes dans l’eau bouillante pendant une minute environ, puis égouttez-les sur un papier absorbant. Effectuez sur chacune d’entre elle de profondes entailles et recouvrez-les de graines de courges.

5. Placez-les sur une plaque de cuisson et faites les cuire au four pendant 15 minutes environ.

Dégustez tiède avec une bonne bière et une bonne salade !

Variante foodporn, dont le me suis passé aujourd’hui : déposez une tranche de gouda sur le dessus au moment de les passer au four… une tuerie !

Le Mohnstollen – brioche de Noël au pavot

Le meilleur moyen de voyager, c’est encore par les papilles !  Alors je vous propose aujourd’hui cette belle recette de Mohnstollen, une brioche de Noël fourrée au pavot tout droit venue d’Allemagne.
En France, on peut parfois trouver du Stollen à l’approche des fêtes, soit aux fruits, soit à la pâte d’amande ; je n’en n’avais jamais trouvé au pavot, comme on en voit chez Goethe. L’occasion était donc trop belle pour vous proposer cette recette simple et délicieuse aux bonnes saveurs de Noël !

Préparation : 30mn
Repos : 2h
Cuisson : 30mn

Pour la brioche :
300 g de farine
125 mL de lait à température ambiante
un sachet de levure de boulanger déshydratée  instantanée
30 g de sucre en poudre
1 cuillère à café de sel
1 jaune d’oeuf
50 g de beurre ramolli
1 citron biologique

Pour la crème :
250g de pavot
10 cL de lait
100g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
1 blanc d’oeuf
1 cuillère à café de cannelle moulue
25g de beurre ramolli
100g de raisins secs
25g d’amandes hachées
2 cuillères à soupe de rhum

Pour le glaçage :
75 g de sucre glace
Le jus d’un citron

1. Préparez la brioche :
a) Versez la farine dans le bol du robot. Creusez un puit en son centre et versez-y la levure, puis le lait. Commencez à pétrir.
b) Ajoutez le sel, le sucre et le jaune d’oeuf et le zest du citron râpé finement. Continuez de pétrir jusqu’à ce que la pâte forme un mélange lisse et homogène.
c) Ajoutez le beurre ramolli coupé en petits morceaux, et pétrissez jusqu’à ce que la pâte se détache des bords du bol. Elle ne doit pas être collante.
d) Boulez la pâte, recouvrez-la d’un linge propre et laissez la pousser une heure à température ambiante.

2. Préparez la crème :
a) Faites chauffer le lait dans une casserole.
b) Pendant ce temps, mixez le pavot pour le moudre. Il ne doit plus avoir de reflets bleutés mais ressembler à une poudre noire assez grossière.
c) Versez le pavot et les raisins dans le lait chaud et laissez infuser 20 minutes.
d) Ajoutez le reste des ingrédients.

3. Etirez la pâte à brioche en rectangle d’environ 20x30cm. Recouvrez la pâte d’une épaisse couche de crème au pavot et roulez le tout.
Recouvrez d’un linge propre et laissez pousser une seconde fois pour 30 minutes.

4. Faites cuire le Stollen 30 minutes environ dans un four préchauffé à 170°C.

5. Laissez refroidir. Badigeonnez le Stollen avec jus de citron puis saupoudrez le de sucre glace.

 

Poires farcies au roquefort et aux noisettes


Une recette simple et rapide aux bonnes saveurs de l’automne…
Je sers ces poires en entrée, donc une seule demie poire par personne. Pour les gourmands, on peut toujours doubler les doses !

Pour 4 personnes :
2 poires
50g de roquefort
50g de noisettes décortiquées
2 cuillères à soupe de flocons d’avoine instantanés
Poivre

1. Coupez les poire en deux dans le sens de la longueur.

2. Evidez les poires à l’aide d’une cuillère à pomme parisienne. Jetez les pépins mais conservez la chaire.

3. Dans un saladier, écrasez la chair des poires et le roquefort avec une fourchette. Incorporez les flocons d’avoine, les noisettes hâchées et poivrez.

4. Remplissez les poires avec la préparation précédente.

5. Déposez les poires sur une plaque, puis passez sous le grill du four (feu moyen) jusqu’à ce que le dessus soit bien gratiné.
Conseil : Si vos poires étaient un peu dures, prolongez la cuisson 10 minutes à 180° (chaleur tournante uniquement)

Dégustez tiède, avec une bonne salade !

Pizza blanche au poulet, champignons et bresaola croustillante.

La saviez-vous ? La pizza est née à Naples au XVIème siècle et se réduisait alors à une galette badigeonnée de saindoux et cuite dans un four à bois : c’est donc bien la pizza « bianca » (blanche) qui est la toute première pizza. D’ailleurs, au XVIe siècle, M. Colomb n’avait pas encore ramené les fameuses tomates d’Amérique…

Si le choix de la garniture reste propre à chacun, il y a certaines règles auxquelles (selon moi) il ne faut pas déroger pour une pizza parfaite :
– Ne pas surcharger la garniture – surtout la garniture humide (légumes crus, sauce, etc.)
– Emincer très finement les ingrédients utilisés pour faciliter leur évaporation et éviter que cela ne « bouille » sur la pâte.
– Avoir un four très chaud pour la cuisson.

Cette recette de pizza vous demandera un peu d’organisation car la pâte doit être commencée la veille au moins, mais le jeu en vaut vraiment la chandelle ! Et en soi, à part un long temps de repos, il n’y a quasiment rien à faire (pétrissage express, mise en boule, et c’est tout.)
J’avoue sans honte avoir utilisé la recette de Thierry Delabre (aucun lien) disponible >> ici << Cette recette est parfaite « comme au restaurant », donc aucun intérêt de la modifier.

Pour 4 pizzas individuelles :
500g de farine T55.
350g d’eau de source à température ambiante
10g de sel
0,5g de levure sèche instantanée.

Prévoir :
Une pierre à pizza
Un torchon propre
Une planche en bois ou une plaque à pâtisserie
Une bonne quantité de semoule de blé fine

Repos : 28 heures minimum
Cuisson : 10 minutes

1. Versez l’eau dans le bol du robot et délayez-y la levure. Ajoutez la farine et le sel. Commencez à pétrir jusqu’à ce que l’eau soit absorbée, mais pas plus : la pâte doit rester très grossière.
Posez un torchon propre sur le bol et laissez pousser la pâte à température ambiante (environ 22° C) pendant 18h.

2. Au bout de 18h, divisez la pâte en 4 pâtons, boulez-les et placez-les au réfrigérateur pendant 10 à 72h, recouverts d’un torchon propre.
=> Vous pouvez utiliser cette pâte après 45 à 60 mn de repos uniquement, mais il est préférable de la laisser maturer pour qu’elle développe ses arômes.

3. Préchauffez votre four au maximum avec une pierre à pizza.
(Ici, mon four a un mode « pizza » qui chauffe très fort par le bas : j’y mets ma pierre à préchauffer au moins une heure en avance à 250°.)

4. Fleurez largement votre plan de travail avec de la semoule de blé fine pour y travailler les pâtons. Etirez chaque pâton délicatement entre vos doigts pour l’étirer sans trop le dégazer. Attention, pas de rouleau à pâtisserie !

 

5. Fleurez généreusement une planche/plaque à pâtisserie (avec laquelle vous enfournerez les pizza) déposez-y très délicatement le pâton étalé, puis la garniture dans l’ordre :
– 3 cuillères à soupe de crème liquide
– 2 ou 3 champignons de paris émincés très finement, sel et poivre
– des petits dès blanc de poulet précuit
– quelques olives noires
– de la mozzarella râpée
– du parmesan râpé
– de l’origan séché
Et sur le dessus, quelques tranches de bresaola qui vont griller légèrement et apporter une touche très croustillante à la pizza.

6. Faites un léger mouvement sec pour vous assurer que la pizza n’est pas collée à la planche/plaque, et faites-la glisser sur la pierre brûlante dans le four.
La pizza devrait être cuite en une dizaine de minutes, mais surveillez la cuisson qui doit varier d’un four à un autre.
A déguster dans l’instant, accompagné d’une bonne salade !

Riz de Camargue au lait de riz et à la vanille (Thermomix)

Voici une recette 100% riz, pour mettre en valeur un produit que j’aime beaucoup : le riz de Camargue.
Nonobstant mon émerveillement-des-yeux quand je traverse cette région, moi, ça me plait de mettre un poil plus cher dans mon paquet de riz pour avoir l’assurance d’un produit « local », biologique (quand on le choisi bio), qui pousse dans le respect de l’environnement et encourage la main d’oeuvre de mon pays.

Je fais cette recette de « riz au lait de riz » au Thermomix, parce que cet outil permet une parfaite gestion du temps et de la température : aucune mauvaise surprise (fond de casserole brulé, contenu qui gicle et déborde…)
Avec le risotto, ce sont mes deux recettes fétiches au Thermomix !

 

Pour 4 personnes :
1 litre de lait de riz (dans votre magasin bio préféré)
150g de riz rond blanc de Camargue biologique (dans votre magasin bio préféré)
50g de sucre
1 gousse de vanille

 Cuisson : 30 minutes

1. Versez le lait de riz et la gousse de vanille fendue et grattée dans le bol et chauffez 5mn à 70°C, vitesse 4.

2. Ajoutez le riz de Camargue et poursuivez la cuisson 20 minutes, 100°C, vitesse 2, sens inverse.

3. Ajoutez le sucre et poursuivez la cuisson 5 minutes, 100°C, vitesse 2, sens inverse.

4. Versez dans 4 ramequins, et laissez refroidir à température ambiante avant de les placer au réfrigérateur. Dégustez bien frais.

Résultat : un dessert délicieux, facile et rapide, naturellement sans gluten et sans lactose ! Pourquoi s’en priver ?

 

(article non-sponsorisé)

(Cadeaux inside) Le poulet crapaudine pas à pas, laqué à la moutarde et au citron

Je ne m’étais encore jamais aventurée à découper une volaille en crapaudine, et pour cause : peur d’y laisser la lame de mes couteaux et/ou de saccager la bestiole voire d’y laisser un doigt (tradition familiale)

Alors quand j’ai reçu la nouvelle cisaille à volailles SoftTouch de Fiskars, je n’ai pas hésité une seule seconde sur sa première utilisation.
En plus, comme je suis au repos forcé depuis 1 mois, c’était l’occasion de vérifier si ce bel outil permet, comme il le dit, une découpe facile et sans effort… Verdict : absolument ravie !

Car les lames striées et incurvées de cette cisaille permettent une découpe facile et sans déraper, grâce notamment à son encoche pour couper les os et à son ressort, pour une coupe puissante et d’une seule main.
Les petits plus : un cran de sûreté et une poignée ergonomique antidérapante. On est sûr de garder ses doigts entiers. (En plus, la cisaille passe au lave-vaisselle)

Le résultat est à la hauteur de mes attentes : le temps de cuisson du poulet est sensiblement réduit, la peau bien bronzée (voire un poil trop ici, mais on aime le gout fumé chez nous !) et la chaire bien juteuse.

Pour 4 personnes :
1 petit poulet
20 cL de sauce soja sucrée
1 cuillère à café de moutarde en poudre « Colman’s »
1 cuillère à soupe de miel de Picardie
1 cuillère à café de paprika
Le jus d’un citron
Sel, poivre.

1. Découpez le poulet :
Coupez le poulet en deux de part et d’autre de sa colonne vertébrale.

Donnez un petit coup de couteau sur le bréchet (cercle rouge sur la photo ci-dessous)
Enlevez la peau et la graisse superflues. (flèches bleues sur la photo ci-dessous)

Retournez le poulet, puis aplatissez-le bien.


2. Préparez la marinade :
Mélangez la sauce soja, la moutarde en poudre, le miel, le paprika et le jus de citron. Salez et poivrez selon vos gouts.

3. Enduisez le poulet des deux côtés avec cette marinade et laissez reposer une demie heure pour que le poulet s’imprègne bien des saveurs et arrive à température ambiante.

4. Placez le poulet sur une plaque de cuisson et faites au four à 180°C (départ à froid), en le badigeonnant avec la marinade restant toutes les 10 mn.

5. Au bout de 45 mn, le poulet est cuit : la température des cuisses atteint 85° à coeur. Sortez-le du four, recouvrez-le d’un papier aluminium et laissez-le ainsi reposer 15 à 20 mn avant de le déguster… avec une bonne salade, cela va de soi 🙂

 

A l’approche des fêtes, j’ai envie de vous faire découvrir à vous aussi cette cisaille Fiskars, qui devrait être d’une aide précieuse pour vos dindes et/ou gibiers de Noël.
Je ferai gagner (tirage au sort) une cisaille à l’une des personnes qui laissera un commentaire sous ce post avant le 15 novembre à 20h !
Et pour ne pas faire de déçus, deux autres internautes pourront également remporter un couteaux d’office Fiskars chacun. (concours ouverts aux internautes de France Métropolitaine)
3, 2, 1… A vos claviers !

[octobre rose] Tarte fine aux poires délicatement amandée


Je reprends la main sur ce blog… Et oui j’ai délaissé ma sœur Lucie pendant de nombreux mois, ayant des occupations nouvelles (études et bébé…) qui ne peuvent pas être différées et qui m’ont tenue éloignée de ma cuisine un certain temps… J’ai un peu plus de temps désormais… Nous revenons donc en duo sur Saladetkoi!

Octobre rose.

Octobre rose, c’est le mouvement de sensibilisation au cancer du sein et à son dépistage.
Cela nous rappelle que :
– le cancer du sein concerne 1 femme sur 8.
– le cancer du sein… On en meurt… Mais on peut aussi en guérir… : Plus ce cancer est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes
– Le dépistage précoce permet aussi et surtout de diminuer l’agressivité des traitements de manière très importante…

Plus d’info sur www.cancerdusein.org

 

 

Papy Jean revient de la fête de la pomme avec un gros sac poires (logique), des fruits parfaits qu’il m’offre de bon cœur : ils sont d’une variété ancienne dont j’ai oublié le nom. La chair est ferme sans être dure, la saveur délicate, absolument délicieuse et très sucrée. Ça change des supermarchés. Bref. Je veux en faire une tarte, mais avec des fruits d’une telle qualité, ma chérie la Bourdaloue ne sortira pas du cahier de recettes cette fois-ci !

Voici donc la recette simplissime d’une tarte aux poires tout en douceur!

image
Tarte fine aux poires délicatement amandée

Ingrédients :

– 1 pâte feuilletée pré-étalée
– 1 sachet de macarons rose aux amandes Fossier
– 4 belles poires type Williams, conférence…
Et c’est tout!

Réalisation :
1/ Déroulez la pâte sur une plaque a pâtisserie.

2/ Mixez les macarons aux amandes afin d’obtenir une poudre rose plus ou moins fine. S’il reste des petits morceaux, c’est parfait.
Saupoudrez le fond de tarte avec les 2/3 de la poudre de macarons.

3/ Épluchez et coupez les jolies poires en fins quartiers, et disposez-les soigneusement sur le fond de tarte.

4/ Saupoudrez du reste de poudre de macarons et enfournez une trentaine de minutes à 190 degrés. Dégustez encore tiède!

Cheesecake léger, marbré à la framboise

Il y a un petit moment que j’ai réalisé cette recette, mais j’avais bien envie de la garder, elle aussi, pour Octobre Rose.
Octobre rose, c’est le mouvement de sensibilisation au cancer du sein et à son dépistage.
Cela nous rappelle que :
– le cancer du sein concerne 1 femme sur 8
– Plus ce cancer est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes
– Le dépistage précoce permet aussi et surtout de diminuer l’agressivité des traitements de manière très importante…

Plus d’info sur www.cancerdusein.org 

J’ai découvert cette version du cheesecake (un peu plus« light ») il y a une grosse quinzaine d’année en Allemagne. Ca, c’était avant l’émergence du Philadelphia sur nos étales.
Non pas que je recherche à tout prix à alléger mes desserts, mais j’aime surtout ici son aspect « aérien », qui change un peu des versions au fameux cream cheese.


Ingrédients :
250 g de framboises surgelées
300 g de farine
1 cuillère à café de levure
1 pincée de sel
350 g de sucre
3 cuillères à soupe d’eau
6 oeufs
250 g de beurre
750 g de fromage blanc
4 cuillère à soupe de Maïzena

Cuisson : 1h
Repos : 12h

1. La veille, placez le fromage blanc sur une mousseline et dans une passoire, afin d’en extraire le maximum d’humidité. Gardez ainsi 12h au réfrigérateur.

2. Faites cuire les framboises à feu doux, réduisez-les en purée et passez-les au chinois pour en enlever les pépins.

3. Préparez la pâte :
Dans le bol du robot, mélangez la farine, la levure, le sel, 100g de sucre, 1 oeuf, 125g de beurre froid et l’eau. Laissez reposer au réfrigérateur 30 minutes.
Etalez la pâte sur une épaisseur de 5mm environ, et en garnir un moule à charnière de 26cm de diamètre.

4. Préparez les crèmes :
Fouettez ensemble le reste du beurre ramené à température ambiante avec 250g de sucre. Ajoutez 2 cuillères de maïzena, les oeufs un par un et le fromage blanc égoutté.
Réservez 1/3 de cette crème dans un autre saladier. Ajoutez-y la purée de framboises et les 2 cuillères à soupe de maïzena restantes.

5. Sortez le moule du réfrigérateur.
Au centre du moule, versez une louche de crème « nature », puis une demie louche de crème à la framboise, et ainsi de suite jusqu’à épuisement des crèmes.

6. Faites cuire dans un four préchauffé à 150°C pendant une heure, jusqu’à ce que l’appareil à cheesecake « prenne » tout en restant tremblotant.
Conseil : Après 25 minutes de cuisson, glisser une fine lame de couteau entre la pâte et la crème tout le long du gâteau. Cela évitera à l’appareil de craquer au moment de refroidir.

 

Les seins de Sainte Agathe

Cette année encore, les blogs culinaires se parent de rose tout au long du mois d’octobre pour le mois de la sensibilisation au dépistage du cancer du sein.

On ne le rappelle jamais assez :
– Le cancer du sein concerne 1 femme sur 8
– Plus ce cancer est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes
– Le dépistage précoce permet aussi et surtout de diminuer l’agressivité des traitements de manière très importante…

J’ai choisi de réaliser la recette des Seins de Sainte Agathe, que j’avais vu passer il y a quelques temps sur ma chaine de cuisine préférée… habituellement le glaçage est blanc, mais en l’honneur du mouvement « Octobre Rose », j’y ai ajouté une pointe de colorant.

Pour la petite histoire, Sainte Agathe de Catane, qui était d’une très grande beauté, avait choisi de consacrer sa vie à Dieu. Le proconsul Quintien, la voyant refuser ses avances, la fit jeter en prison et torturer ; parmi les tortures qu’elle endura, on lui arracha les seins à l’aide de tenailles. Elle fut guérie de ses blessures par l’apôtre Pierre qui vint la voir en prison…

Pour 6 gâteaux  :

Pour la pâte :

3 œufs
75 g de sucre
75 g de farine
1 citron biologique
1 pincée de sel

 

Pour le glaçage :
150 g de sucre glace
1 blanc d’œuf
Une demie pointe de couteau de colorant rouge
Quelques groseilles

1. Cassez les œufs dans un saladier. Fouettez-les avec le sucre jusqu’à ce que le mélange double de volume.

2. Ajoutez la farine petit à petit en le zeste du citron.

3. Répartissez la pâte dans les moules en demies-sphères et faites cuire 15 minutes dans un four préchauffé à 180°C. Démoulez et laissez refroidir.

4. Réalisez le glaçage : mélangez le sucre glace, le blanc d’œuf et le colorant.

5. Trempez les gâteaux dans ce glaçage, aidez-vous d’une fourchette piquée en biais, déposez-les sur une grille et ajoutez directement une groseille en guise de téton. Laissez sécher et dégustez.

 

Un grand Merci à mon Homme qui m’a aidé à réaliser cette recette -pourtant simple et rapide- en ces temps difficiles <3

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