SDBC#4, Schwarzwälder Kirschtorte, Feuerzangbowle ou tout simplement l’hiver au bout d’un bâton

Nous  voilà à la 4ème édition du Salon du Blog Culinaire français !

Alors que cela avait déjà été amorcé l’an dernier, le SDBC a investi la ville un peu plus encore cette année ! Nous nous sommes donc retrouvées à l’Hôtel des Francs de Soissons pour effectuer une démonstration culinaire Cécile, Elise et moi.
Cela a été une incroyable expérience de pouvoir nous exercer face au grand Soissonnais (mais pas que !), un grand moment d’échange et de partage.

Retour sur cette recette : Winter cake-pop, ou l’hiver au bout d’un bâton ( !?)
« Pour nous, l’hiver, c’est la forêt : celle d’Haramont où l’on se perdait, gamines, pour aller cueillir du houx ; celle qui nous offre ces beaux sapins que l’on décore en famille ; celle qui devient bois de cheminée, puis ce feu qui crépite gentiment et qui nous rappelle comme est bien là, près de l’âtre, avec un bon vin chaud épicé ! Tous les sens sont mis en haleine, animés par un sentiment complexe de chaud/froid/doux/fort/réconfortant. »
C’est exactement cette idée que l’on a souhaité réunir en une seule bouchée : tout l’hiver au bout d’un bâton !

Concept : de minis sandwichs  glacés et flambés avec les saveurs d’une forêt noire (en allemand Schwarzwald = le lieu/Schwarzwälder Kirschtorte = le gâteau), suggérant  l’Allemagne où Cécile et moi avons vécus des hivers particulièrement rudes.

Le tout planté sur un bâton de cannelle pour évoquer les saveurs du vin chaud.

S’il y a bien une chose qui nous avait marqué en Allemagne, c’est cette coutume de faire « flamber » le vin chaud : le fameux Feuerzangbowle. On imbibe pour cela un gros cône de sucre avec du rhum, que l’on place sur une écumoire au dessus de la marmite de vin chaud et que l’on allume. Le sucre flambe, fond, et retombe dans le vin chaud. C’est ce qui nous a donnée envie de flamber nos cakepops avec du rhum.

Problème : si on flambe une génoise avec un alcool « traditionnel » chauffé, la génoise s’imbibe trop rapidement et non-uniformément d’alcool, comme une grosse éponge. Résultat mi-moux et quasi immangeable.
Il nous fallait un moyen d’épaissir l’alcool pour lui donner une forme sirupeuse qui allait pouvoir se répartir lentement sur le gâteau et continuer de brûler sur ce dernier, comme un vrai feu de cheminée ! On mélange donc le rhum avec une pointe de couteau de Gomme de Xantane (épaississant  issu du maïs) et le tour est joué : le mélange prend à froid, et garde son aspect à chaud ! En touche finale : du sucre pétillant qui va crépiter au contact du rhum flambé, on s’y croirait !

 

Recette de base :
80g de farine
60g de cacao
30g de poudre d’amande
3 oeufs
100g de miel
1 cuillère d’épices en poudres (girofle, cannelle, anis, cardamoMe…)
Sorbet cerise
Rhum
3 cuillères à soupe de sucre glace
Griotines
Gomme de Xantane

– Blanchir les jaunes d’œufs avec le miel.
– Tamiser les poudres sur les jaunes blanchis,  mélanger et ajouter les blancs battus en neige.
– Étaler sur une plaque de cuisson et faire cuir une dizaine de minutes à 180°C et laisser refroidir.
– Couper le biscuit en deux parties égales. Fourrer de sorbet à la cerise et de quelques Griotines.
– Couper en petit cubes, planter un bâtonner de cannelle dans chaque cube
– Mixer le rhum avec une pointe de couteau de Xantane et le sucre glace. Faire chauffer, allumer le tout  et verser sur le biscuit.

Servez dès que le feu est éteint !

Une fois de plus, nous adressons un grand merci à l’équipe de 750g et du lycée hôtelier (élèves et professeurs) – avec une pensée particulière pour Chef Damien, l’Enfonceur De Portes. Merci pour cet engagement perpétuel qui permet au Salon d’exister.
Un grand merci à Benoît Molin, parrain du Salon, un grand homme toujours très disponible,  abordable, sympathique et passionné.
Et enfin un grand merci aux sponsors et aux collectivités locales qui s’engagent dans l’aventure !
On espère vous revoir l’année prochaine, encore plus nombreux !

 

Raviolis aux poires et au cacao

C’est l’histoire d’une recette à 4 mains, lancée à l’occasion du passage de Lucie dans la célèbre émission Un Dîner Presque Parfait, le 19 septembre dernier.

Un petit mot, au passage. Je n’ai pas envie d’épiloguer sur les conséquences désagréable de l’émission sur le blog, je parle bien des commentaires de rageuses qu’on a pu lire ici depuis l’émission. Un simple mot : La défaite est parfois difficile à encaisser, mais ce n’est pas en se vengeant sur les meilleurs qu’on progresse. Les articles et recettes contenant tomates, ail, oignons et autres délices que Lucie ne supporte pas, ces articles ont été écrits par moi (Cécile). Ainsi, les insultes et commentaires désagréable (et dénués de tout sens) laissés ici, pouvaient être ravalés.
« La critique est aisée, mais l’art est difficile », comme on dit. Lucie mérite amplement sa victoire, ne vous en déplaise. Les candidats et le public l’ont reconnue, je crois qu’on n’a même pas à polémiquer.

Au passage, je félicite encore une fois ma sœur chérie pour son menu original et délicieux, en rouge et noir ! Il fallait le faire ! Et elle l’a fait ! J’te kiffe ma sœur 🙂
Parenthèse refermée.

Lucie et moi avons donc imaginé une recette inédite que les caméramen de la prod’ de l’émission ont filmée de A à Z. 2H30 de tournage, zéro minute à l’antenne le 19 septembre… Lol
Cela méritait donc bien un article sur le blog, non ? 🙂

Raviolis sucré-salés aux poires et au cacao


Pour 4 personnes :

Pour la pâte à raviolis :
– 100g de farine
– 50g de cacao en poudre
– 1 cuiller à soupe de sel
– de l’eau

Pour la garniture :
– 2 poires bien mûres
– 50g de beurre
– 50g de sucre
– 1 cuiller à soupe de gruet de cacao haché

Pour le bouillon :
– 1,5 litre d’eau
– 1 bâton de cannelle
– 1 gousse de vanille
– Poivre de séchuan
– Poivre blanc
– ½ citron
– 1 pincée de sel

1) Préparez la pâte à raviolis
Dans le bol du robot, mélangez tous les ingrédient. Ajoutez l’eau petit à petit jusqu’à obtention d’une pâte souple mais non collante.
Réservez au frais.

2) Préparez le bouillon.
Dans une grande casserole, versez l’eau.
Fendez la gousse de vanille dans le sens de la longueur, et grattez les graines avec le couteau. Jetez tout cela (la gousse et les graines) dans l’eau, d’un geste gracieux et efficace si possible (dans le cas où l’on est filmé pour une émission, par exemple). Ajoutez le jus du demi citron.
Ajoutez le reste des ingrédients nécessaires au bouillon, et amenez à frémissement.

3) Pendant ce temps, préparez les poires.
Après les avoir épluché, détaillez les en petit cubes. Citronnez-les légèrement (il vous reste bien encore un demi citron, non ?) pour ne pas qu’ils noircissent. Dans une sauteuse, faites fondre le beurre et le sucre. Jetez-y les poires et le gruet de cacao haché. Laissez caraméliser les fruits quelques minutes. Ils doivent être dorés et fondants à souhait.

4) Montez les raviolis !
Etalez la pâte à raviolis le plus finement possible. Détaillez des disques de 10cm de diamètre. Garnissez la moitié de chacun d’entre eux avec les poires, puis repliez le disque, afin d’obtenir des demies lunes. Soudez bien, si nécessaire, en mouillant la pâte avant de la replier.

5) Et pour finir…
Pochez les raviolis pendant 5 à 6 minutes dans le bouillon frémissant. Egouttez les, puis nappez les du caramel des poires, vous savez, ce qui est resté au fond de la sauteuse ! Quoi ?! La sauteuse est déjà au lave-vaisselle ?? Bon… et bien un peu de beurre fondu fera l’affaire…:)
Servez de suite ! Avec une boule de sorbet à la poire, par exemple !

Et hop ! Encore un dessert pour notre petite Myrtille, intolérante aux œufs !

Bisous à tous !

Méli-Mélo de fruits de mer, autour du bouillon Ariaké

Qu’on se le dise, nous (les jumelles réfractaires) ne sommes pas très bouillon « industriels ».
Il faut dire que quand on lit, par ordre d’apparition (cube de bouillon de légume traditionnel) : sel, maltodextrine, exhausteurs de goût : glutamate, guanlynate et inosinate de sodium, légumes (6,4%) : ça refroidit un peu.
Il y a quelques temps, j’ai pourtant découvert Ariaké et je dois avouer être réconciliée avec les bouillons !

Principe : des sachets à faire infuser comme des tisanes.
Gros plus : dans le bouillon de légumes, il y a  des légumes ! (79% sans virgule oubliée)

Alors participer à un concours Ariaké, je dis oui !
Voici ma déclinaison autour du bouillon « Coquillages » (très savoureux, et 100% coquillages – qui l’eu cru ?).

Ingrédients pour 4 personnes :

25 cL d’eau
1 sachet de bouillon Ariaké Coquillages
Sel

20 noix de St Jacques
4 poignées de coques
1 concombre
2 fruits de la passion
4 cuillères à café d’œufs de saumon
Aneth
Huile d’olive

  1. Préparer le bouillon : faire chauffer l’eau avec le sel et le sachet Ariaké Coquillages
  2. Y faire cuire les St Jacques quelques minutes, puis les retirer du bouillon.
  3. Réserver 25 cL de bouillon, y dissoudre 2g d’agar agar et faire bouillir le tout une minute.
    Le verser dans un plat rectangulaire puis y disposer  les noix de St Jacques  bien séparées les unes des autres, de manière à pouvoir découper des « cubes de St Jacques en gelée » une fois refroidie.
  4. Nettoyer les coques puis les faire cuire dans un fond d’eau jusqu’à ce qu’elles s’ouvrent.
  5. A l’aide d’un économe, couper le concombre en tagliatelles.Dressez en disposant les différents éléments dans une assiette. Assaisonnez en parsemant de fruit de la passion, œufs de saumon, aneth et un filet d’huile d’olive.
    Cette entrée se déguste froide ou tiède : les glaçons de St Jacques peuvent être chauffés dans un four à 80°.

Tzatziki de Fenouil

Cette histoire commence avec la mort de Rob’, un robot réputé « robuste » (en fait pas tant que ça… notez ici l’allitération en R. Grrr…). (et je passe l’épisode de l’interlocuteur  de mauvaise foi qui refuse finalement de prendre en charge l’envoie du robot-sous-garanti en réparation – 50€ pour ma pomme, allez savoir pourquoi ?)

Allez, la bonne nouvelle, c’est que ce départ marque l’arrivée de Thermomix dans ma petite cuisine ! Pour tester la qualité de ce petit génie (échaudée par l’histoire de Rob’), je me suis dit qu’il fallait le tester au moins dix fois, à peine nombre de fois dont je m’étais servie de Rob’ avant surchauffe du moteur.
Donc j’en arrive à y mettre tout et n’importe quoi, en favorisant ce qui est dur et ce à quoi je n’aurais jamais pensé avant.

Comme il fait très chaud aujourd’hui et qu’il est temps de ramasser mes petites carottes sur le balcon, je me suis improvisé un tzatziki.

Honnêtement, j’avais encore des concombres dans le frigo mais pour éprouver mon nouveau jouet,  j’ai plutôt choisi un bon gros fenouil. Tout comme le concombre, il a un goût assez subtil et est gorgé d’eau. De plus, sa saveur légèrement anisée allait pouvoir compenser le fait que je n’avais pas d’aneth sous la main (utilisée traditionnellement dans le tzatziki grec)
Je coupe le bulbe en gros morceaux, les mets dans la cuve de Thermo avec une cuillère à café de sel et mixe tout à puissance maximale pour tester la bête. Au bout de quelques secondes, je récupère mon fenouil pulvérisé : simple, rapide, efficace. Le résultat final est surprenant, très frais et subtil.

Ingrédients :
1 gros fenouil
1 yaourt à la grecque
1 cuillère à café de sel, poivre
Des herbes fraîches (j’ai mis du basilic)
Une grosse lampée de très bonne huile d’olive

1. Mixez ou râpez le fenouil très finement. Ajoutez le sel et faite le dégorger en le pressant régulièrement pour en enlever le plus d’eau possible.
2. Ajoutez le yaourt, les herbes ciselées, le poivre et l’huile d’olive.
3. Idéalement, réservez au frais quelques heures avant de servir pour laisser le temps à toutes les saveurs de se développer.

A déguster avec des crudités, sur des tartines de pain grillé ou pourquoi pas comme base d’une salade composée !

Soufflé au parmesan et jambon Serano

Lorsqu’on me demande à quel moment j’ai appris à cuisiner, je réponds toujours et sans hésitater « dans les jupes de ma mère »: formée sur le tas par une femme passionnée et qui, de fait, ne faisait pas de pâtisserie : tout était au visu, au touché… Malgré cela, elle faisait d’excellents soufflés et c’est d’ailleurs l’une des premières recettes que j’ai apprise avec elle (après la quiche lorraine).

A base d’une béchamel « plutôt épaisse », on rajoute « quelques œufs » (les œufs  venaient des poules de mon père et avaient rarement la même taille…), « un peu de gruyère et de muscade ».
J’étais émerveillée de la voir faire, du haut de mes 5 ans, sans recette, au feeling… au final elle sortait du four un gros plat tout léger et gonflé…

Alors comment vous dire ici…

Pour 4 petits soufflés :
environ deux cuillères à soupe de beurre
le même poids de farine
Environ un demi litre de lait
Trois belles poignées de parmesan râpé
4 tranches de jambon Serano
2 à 3 oeufs
Sel et poivre

1. Dans une casserole, faites fondre le beurre avec la farine. Ajoutez ensuite le lait petit à petit jusqu’à l’obtention d’une béchamel lisse et plutôt épaisse.

2. Ajoutez-y le parmesan et le jambon hâché et les jaunes d’œufs. Rectifiez éventuellement l’assaisonnement avec le sel et le poivre (voire de la muscade, de l’origan…)

3. Battez les blancs d’œuf en neige et ajoutez-les au mélange précédent.

4. Versez cette préparation dans des petits ramequins et enfournez une vingtaine de minute dans un four à 200°C.

5. Dégustez immédiatement à la sortie du four… avec une bonne salade !

Bouchées (surprises !) au poulet… mais pas que !

Ahh le poulet.
– La bête noire d’une finale « top chef Web Série »  où on vous annonce que vous avez 2mn pour choisir les ingrédients/concevoir une recette d’enfer à base de poulet et où tout vire au cauchemar ;
– le tabou d’une végétarienne qui regarde les émissions chocs de Jamie Oliver ;
– le triste régime de base d’un sportif averti et de sa compagne en détresse ;
Bref, THE INGREDIENT qui mérite sa revanche.

Nous voici donc dans le cadre du second Challenge Comté, que nous voulons définitivement relever à deux Cécile et moi…
Le thème : une recette estivale autour du comté :
Eté = soleil = apéro
Apéro = salé = finger food
Comté fondu = pécher mignon.

A force d’un brainstorming pas si évident pour l’une, traumatisée par le poulet et ses derniers ratés culinaires et l’autre, végétarienne au régime, on en arrive à ça :

Pour 4 personnes :

4 blancs de poulet
250g de jambon de parme
150g de comté
Une cuillère à soupe de miel
Une cuillère à café de poivre vert concassé
Une tasse de chapelure
Un œuf
De l’huile de friture pour la cuisson
(NB : la friture, pour peu qu’elle soit correctement utilisée, n’est pas « si » grasse/malsaine que ça. Il suffit de bien éponger les petites boules sur un papier absorbant une fois cuites, et d’utiliser une huile à bonne température. De plus, nous sommes certaines que cette recette est malgré tout plus saine qu’une traditionnelle poignée de cacahuètes !)

1. Mixer ensemble le poulet et je jambon. Assaisonnez avec le miel et le poivre vert.
2. Coupez le comté en cubes d’environ 1.5cm de côté.
3. Dans le creux de votre main,  formez une boulette avec l’équivalent d’une petite cuillère à soupe de viande et glissez un cube de comté au centre de cette boulette. Renouvelez l’opération jusqu’à épuisement de la viande.
4. Battez l’œuf en omelette, plongez-y les boulettes avant de les rouler une à une dans la chapelure.
5. Une fois que les boulettes sont toutes enrobées de chapelure, faite-les frire dans de l’huile végétale à 180°, jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées.

A déguster à l’apéritif avec les doigts ! (ou en plat unique, avec une bonne salade !)

Enfin, pour citer notre cher Beau Frère : Le comté, on l’aime sans compter !

Macarons au foie gras et à la confiture d’oignon rouge

Pour un apéro chic entre amateurs de macarons… ou comment ravir le palais de Belle Maman ! Une recette idéale pour les fêtes de Noël…

Je m’y prends deux jours avant pour réaliser mon foie gras d’après le tour de main enseigné par Chef Damien l’hivers dernier : on dénerve le foie, on l’enrubanne en petit boudin (diamètre de la coque des macarons) dans du papier film après l’avoir généreusement assaisonné (sel, poivre et cognac pour moi) et on fait cuire dans une eau à 65°.
L’expert nous avait dit à l’époque « pour le temps de cuisson, à vous de juger… quand vous estimez que le foie a suffisamment fondu, vous l’arrêtez ». C’est comme ça que je le fais et je dois avouer que ça me va bien. En moyenne, ça prend un bon quart d’heure à cuire, comme le boudin est assez fin.
Une fois cuit, on laisse « rassir » ce fois gras deux jours au réfrigérateur, pour que les arômes se développent bien.

Je jour J, je réalise le confit d’oignon rouge. Je commence par cette étape parce qu’il a besoin de cuire une bonne heure et demie, pendant laquelle je pourrai réaliser les coques de macarons d’après la recette de base que vous trouverez ici.

Ingrédients :
4 oignons rouges
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
4 cuillères à soupe de vinaigre de framboise
4 cuillères à soupe de cassonade
Sel et poivre

Emincer les oignons et les faire suer une dizaine de minute dans l’huile d’olive avec le sel, jusqu’à ce que les oignons soient translucides et légèrement ramollis. Déglacez avec le vinaigre de framboise, ajoutez la cassonade et poivrez. Laissez cuire à feu très doux pendant une bonne heure et demie.

Pour le montage, j’étale une fine couche de ce confit d’oignon refroidi sur une demie coque de macarons, que je recouvre d’une tranche de foie gras réalisé la veille. Je saupoudre le tout d’une pointe de fleur de sel et de piment d’Espelette…
Personnellement, je préfère ne pas recouvrir d’une deuxième coque, comme le serait un macaron « normal », parce que cela masque un peu trop le goût du foie gras . Je les sers donc comme de petits toast.

A déguster en apéro avec les doigts, ou en entrée… avec une bonne salade !

Macarons !

Moi je les préfère au sucre cuit…

Pour une quarantaine de macarons :

200g de poudre d’amande
200g de sucre semoule
200g de sucre glace
2*75g de blanc d’œuf
50g d’eau
Mixer ensemble la poudre d’amande et le sucre glace.
Dans une casserole, mélanger l’eau et le sucre semoule, puis cuire à 118-119 °C.
Avant d’atteindre cette température, verser 75 g de blancs dans la cuve d’un batteur et les monter. Lorsque le sucre a atteint la bonne température, le verser sur les blancs montés. Fouetter ensuite jusqu’à refroidissement de la meringue.
Verser le reste de blancs d’œufs sur lé mélange amande/sucre glace.
Incorporer une petite partie de la meringue froide à ce mélange, puis ajouter le reste. « Macaroner » en écrasant la pâte le long des parois du bol pour avoir une pâte lisse et homogène, légèrement coulante.

Remplir une poche à douille avec cette préparation et coucher les macarons sur une feuille de papier sulfurisé. Tapoter légèrement la plaque, puis laisser crouter une bonne demi-heure. Enfourner une douzaine de minute en tournant la plaque à mi-cuisson.
Laisser ensuite les coques refroidir avant le démoulage.

Ma rencontre avec messieurs Pourcel et le maki de pot au feu !

J’ai eu la chance de pouvoir participer à la web-émission « Cuisinez le Chef » il y a quelques temps, avec en tête d’affiche Jacques et Laurent Pourcel, chefs du Jardin des Sens (34).

Le principe de l’émission : un cuisiner amateur rencontre un grand chef pour réaliser ensemble la recette de ce premier.

Pour moi, aucun doute sur la recette que j’allais réaliser avec eux ! Je voulais une recette « de famille » issue d’un travail de réflexion entre sœurs ; je leur ai donc proposé le fameux maki de pot au feu, présenté la première fois au salon du blog culinaire ’10 avec Elise. Nous voici donc réunis en un trio de choc très conviviale, que j’ai pu partager avec deux chefs incroyablement ouverts et abordables.

Ensemble, on a revu l’assaisonnement de ce petit maki : Jacques et Laurent y auraient mis des touches plus asiatiques à base de coriandre et zest d’agrumes… A tester !
Je dis Jacques et Laurent en imaginant qu’ils peuvent aussi en avoir marre de représenter un agglomérat non-personnel à base de « les jumeaux », « les frères ». De plus, ils se distinguent très bien en cuisine : l’un s’occupe plus du salé, l’autre du sucré.

Avec des millions (voire des millards !) de questions à leur poser sur leur cuisine, leur gémellité et leur vie à deux en cuisine… J’y ai retrouvé beaucoup d’analogies avec Cécile (co-auteur de ce blog) et nos ateliers à quatre mains, cela m’a vraiment touché.

Du coup, voici le dernier livre que m’a offert mon amoureux…

Un véritable bijou de créativité avec 104 recettes élaborées/classées en fonction des produits et saisons, avec des trucs et astuces pour nous autres amateurs, des poèmes sur l’asperge, le citron, l’oursin… Un ouvrage aux images magnifiques qui invite à (re)penser ses plats en fonction des saisons, que demander de plus ? J’entends des voix qui répondent « la recette ! la recette ! »

Alors la voici :

Pour une dizaine de makis :

100g de basse côte de bœuf
Pour le bouillon
1 oignon,
1 carotte
1 poireau
de l’algue Kombu
Clou de girofle, 1 feuille de laurier, sel et poivre

Pour la garniture :
1 poireau
1 choux vert frisé
2 carottes
1 panais
1 navet
de l’agar agar
La veille, cuire la viande dans un bouillon contenant l’oignon piqué de clous de girofle, poireau, carotte, laurier, sel, poivre et et l’algue kombu. L’algue kombu apporte -sans glutamate- la fameuse « 5ème saveur » recherchée par les asiatiques.

Couper les légumes : carottes, panais et navet en bâtonnets, vert de poireau et  choux en grandes feuilles rectangulaires. Blanchir les légumes séparément et les laisser refroidir sur du papier absorbant.

Peser 250g de bouillon dans lequel la viande a cuit, y jouter 2% d’agar et porter le tout à ébullition pendant une minute. Gardez le au chaud.

Façonner les makis : sur un papier film, superposer une couche de vert de poireau et une couche de choux. Disposer sur le dessus des bâtonnets de carotte, panais, navet et des lanières de viande. Enfin, verser sur le tout une cuillère de bouillon à l’agar agar. Roulez le tout comme un maki et serrez bien le tout dans le papier film.

Détaillez ce rouleau en tronçons de 3cm d’épaisseur et réchauffer les makis ainsi obtenus dans un four à 80° maximum.

NB : contrairement à la gélatine, l’agar-agar permettra à votre bouillon de garder sa tenue jusqu’à 80°C. Prenez donc garde à ne pas mettre vos makis dans un four trop chaud !

Un dîner en amoureux…

Non ! Pas d’huître, moule ou fruits de mers, pas d’avocat, d’escargot, rien de tout ça. (Il faut dire qu’avec des palais difficiles comme les nôtres, ce n’est pas si évident de faire un plat « aphrodisiaque »)
Mais ce soir là, c’était moi aux fourneaux et j’avais bien envie de faire plaisir à Monsieur… car même si nos repas ont parfois de petits airs de resto étoilé, ce dîner de la St Valentin était à marquer d’une pierre blanche avec de vrais gros hamburger maison ! L’occasion aussi de faire un pied de nez au snobisme gnan-gnan qui rime souvent avec cette fête dite commerciale…

Pour les pains :

Ingrédients
500 gr de farine T 55
120 ml d’eau
180 ml de lait
1 œuf battu
30 gr de beurre
1 cuillère à soupe de sucre en poudre
2 cuillère à café de sel
1 sachet de levure boulangère déshydratée

– Dans le bol du mixeur, mettez la farine, l’eau, la levure délayée dans le lait tiède et commencez à mélanger. Ajoutez au fur et à mesure l’œuf battu, le beurre, le sucre et le sel. Continuez de battre jusqu’à ce que la pâte forme une boule homogène et élastique.

– Laissez lever cette pâte deux heures environ, recouverte d’un torchon humide dans un environnement tiède.

– Au bout de deux heures, dégazez la pâte,  formez 8 pâtons et façonnez les en petites boules. Disposez-les sur une plaque de cuisson garnie de papier sulfurisé, puis laissez reposer de nouveau 40 à 45 minutes sous un linge humide.

– Préchauffez le four à 200°. Humidifiez légèrement les petits pains et saupoudrez de graines de sésame.
Enfournez pour 15 minutes jusqu’à ce que les pains soient bien dorés.

Garniture pour 4 :
500g de bœuf hâché
1 œuf
1 petit oignon ciselé
1 pointe de couteau de piment en poudre
1 pointe de couteau de paprika
8 tranches de cheddar (du vrai, pas de tranches de fromage fondu orange…)
Tomates, salades, cornichons, sauces selon vos goûts !
Poivre.

– Mélangez la viande hachée avec l’œuf et les différents aromates. Formez 4 steaks avec cette préparation, et déposez les dans une poêle bien chaude avec peu de matière grasse.  Après les avoir retourné, déposez sur chaque hamburger une tranche de cheddar et terminez la cuisson (environ 3 ou 4 minutes de chaque côté suivant l’épaisseur)
– Pendant ce temps, coupez les pains en deux, et mettez-les (côté ouvert)  sous le grill du four jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés. Garnissez ces pains des steaks et suivant vos goûts de salade, tomate, rondelles d’oignons…

A déguster avec une bonne salade, bien sûr !

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